I'M SINGING IN THE RAIN

Elevator


Myspace Minitel Rose

Elevator, morceau liminaire ( dédicace L-H 1-3 sisi ) du premier album de Minitel Rose à été choisie pour tourner le second clip des electro-lovers bretons. C'est ainsi que la coupe féministe évoque la sensualité d'une femme d'autre fois, univers parallèlement lointain cousin de Pink Floyd, avec quelque référence réfractaire de couleur, dans cette belle pyramide qui aujourd'hui dirige plus que jamais nos pays et notre musique, cette dernière si haute en couleur, du Fluo de 2007 au Pastel des chromes de 2008.

Minitel Rose c'est un peu ce qui se fait de mieux à Nantes ces derniers temps. Ou plutôt devrai-je dire "Valérie", et son style si particulier. Anoraak, Valerie, Minitel Rose, Futur, College... Autant de noms si liés et si proches, et puis cette même touche musicale, qui se répand maintenant du Japon aux USA, en passant par l'Allemagne ou l'Angleterre. Revival 80 ? C'est bien plus que ça. L'inspiration de Rafaël , Romain, et Quentin leur provient de ces fameux génériques USA des années Reagan. Moi qui détestait ces putains de synthés dans Scarface, et qui commençait à haïr ces retours vers le passé dans tous les domaines de la Kid-culture ... me voilà émerveillé par une véritable résurrection de la musique vieillotte.

Comme quoi, dans la musique, rien ne se perd, presque rien ne se crée, et tout se transforme.

Une putain de dream team. Rien à rajouter, une tuerie.

HIPHOP FO' LIFE

Bon je m'en fou quelque peu des paroles, ou que ce soit une reprise, mais voilà encore un bien beau clip, conceptuel, le genre de travail qu'on devrait aimer et voir dans tout clip tourné en studio, pas comme (je me répète)ces foutu vidéo au fond blanc. Rihanna a de bon clip, elle peut en être fière (ou pas), même si sa musique laisse à désirer. J'aime ce clip d'horreur, des relents de Silent Hill s'en échappent. On se croirait presque claustrophobe.

The Teenagers ça reste quelque chose de très commun en France, petit groupe de rock qui plait aux ados et aux ados trop vieux. Du succès mitigé pour un talent qu'on ne peut remettre en cause. C'est la génération happiness, la génération french kiss. On bouge ses fesses et on kiff la vibes. La vague, la belle, de ces rockeurs à Paris, qui créent leur univers sans se soucier de la pluie et du beau temps. On me dit, c'est copié, ce n'est pas parfait, il ne joue pas forcément bien, leur accent est moyen, syntaxe et autre truc de trou du cul sont aussi déplorable parait-il, mais c'est efficace. She's such a slut. Pour moi c'est parfait. Ce sont de vrais beaux gosses, même s'ils sont moches. Des rockeurs, pas des chercheurs de gloire. Et même pas chercheurs de reconnaissance, même s'ils l'ont.
Suis-je amoureux ? Je le suis en effet. J'adore ce rock. J'adore cette scène. J'adore ce groupe.
J'adore ce titre, qui prouve ô combien les strass et les paillettes dans la musique sont définitivement has been. C'est dépassé d'être intouchable. Être proche de son public, de ses fans, voilà ce qui fait qu'un groupe sera aimé. Donner du rêve sans créer de frustration inutile.

Bonne écoute !

"Découverte du vidéoclip du groupe japonais Jemapur. Dirigé par l'artiste Kosai Sekine en marge du projet d'art "Tokyo Ten", avec une utilisation étonnante du miroir et de la synchronisation." fubiz

On est loin, très loin du Talent japonais.